N'oublie jamais que tu es le noyau d'une rupture
Edmond JABES
Tant de choses alanguies
tant de vagues à rebours
de somnolences à contretemps.
Déjà le froid cerne
l'ombre allongée l'odeur humide
les voix de l'automne si proche.
les rêves moutonnent
les pensées se froissent
on recherche l'étonnement
l'osmose dans le dedans
un peu négligée durant l'estive
*
En apnée
pour ne pas ressentit
pour laisser aux cascades l'élan
et jaillir aux sources
en apnée
comme au bord d'une genèse
impérieuse dévorante
et la peur sans doute
la peur masquée par les rires ou les mots
chaque jour est un chemin de crête
en mouvement.
Agnès SCHNELL | En filigrane l' Ardenne... poèmes |Le chant Litorne | Société Ecrivains Ardennais | 2014 | p. 47 et 49.
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